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La mémoire du phonographe



Ta musique mon amour, ô oui la tienne.

Me revient subitement en mémoire.
J'étais partie   en terre sienne!
Mais dis-moi donc pourquoi toi?! 

J 'entends toujours dans mon coeur vertueux
Cette rengaine celle-là de notre enfance!
C'était gravé dans le gramophone dispendieux?!
Dis chéri pourquoi ainsi tu me hantes !

Dans ce vieux manoir qui fut nôtre
d'où j y ai laissé ?D'où je veux y revenir.
Et je voudrais que tu saches que l'ombre
Souvent, mon amour, peut ressembler à l'avenir.

Moi je suis née en Septembre fut l'automne
Toi en juillet où fleurissent les feuilles d' été,
Et  chantent les fleurs  dans le  trinôme,
Qui était maintenant plus aucun doute rayé; 

L'histoire mon amour tu la connais est faite
De roses à peine écloses dont je suis moi,
Et lorsqu'il faudra que cette fois je te fasse fête,
Alors Milord, souvenez-vous devant vous j'étais pantoise

Je reviens de grande terre vous dire ô que j'aime
Cette musique de ce temps, ce temps-là , 
Lorsque j'étais blottie dans vos bras sans haine
Souvenez? Cela danse, danse sous le magnolia.

Ta musique mon amour, ô oui la tienne
Me revient subitement en mémoire.
J'étais partie   en terre sienne!
Mais dis-moi donc pourquoi toi?! 

Me revoilà. t'offrir cette musique d'antan!
Do ré mi fa sol et l'argenterie qui sonne,
Dans ce vieux gramophone chenapan,
Où l'été dictaphone dans l'électrophone.

Allez viens Milord je t'emmène prendre le vent.
Et que demain fasse que sous pluie ou soleil
Peu nous importe la vie est belle dans ce roman
Le tien, le mien, celui que nous avons écrit hier.



Elisabeth Žarkov









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